LES PREMIERES VICTIMES DES PIEGES

  LES PREMIERES VICTIMES DES PIEGES

 Lorsque que l'on nous demande d'intervenir, en tant que piégeur, sur des dégâts causés par un prédateur quel qu'il soit, nous commençons toujours par essayer d' identifier l'animal à l'origine de la prédation (renard, fouine, martre, belette, etc...)

Aprés l'analyse du terrain et des indices laissés par le prédateur, nous posons des cages pièges accompagnées d'une cage à appelant vivant dans laquelle nous mettons une poule ou un pigeon qui servira d'appât.

Les premières victimes de ces pièges sont généralement les chats qui n'hésitent pas à entrer dans les cages en voyant cette source de nourriture facile. 

  Ce sont des animaux domestiques qui auraient pu être éliminés si nous avions employé des pièges de catégorie 2 (pièges qui tuent).  

C'est pourquoi dans la majorité des poses de pièges nous essayons de préserver l'intégrité de l'animal que nous cherchons à piéger, de façon à être sur de pouvoir relacher un animal pris qui ne serait pas concerné par notre piégeage (domestique ou protégé). 

 Il va de soi qu'il faut impérativement relever les pièges le plus tôt possible le matin. La législation nous donne deux heures aprés le lever du soleil pour avoir effectué cette visite afin d'éviter un stress trop important envers les animaux piégés. Il en va de même pour les pièges de catégories 3 (collets à arrêtoirs) et 4 (pièges à lacet à déclenchement à palette qui prennent l'animal vivant par une partie de son corp)s. Ceci fera l'objet d'un autre article.

Jean-Pierre pour l'éqipe des trappeurs. 

un chat trop gourmand (relaché)                         un appeau vivant dans un poulailler à renard

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